Les deux Édoms de l’âge du bronze récent

Résumé: Au cours de l’âge du bronze récent, l’utilisation du nom Édom était plus fréquente qu’on ne le pense ; en fait, deux endroits appelés Édom sont connus dans cette période, un situé dans le sud du Levant et autre dans le nord de Canaan. La plus ancienne référence à l’Édom du sud du Levant d...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Tebes, Juan Manuel
Formato: Artículo
Lenguaje:Español
Publicado: F. Joannès 2021
Materias:
Acceso en línea:https://repositorio.uca.edu.ar/handle/123456789/13217
Aporte de:
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EDAD DE BRONCE
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Tebes, Juan Manuel
Les deux Édoms de l’âge du bronze récent
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description Résumé: Au cours de l’âge du bronze récent, l’utilisation du nom Édom était plus fréquente qu’on ne le pense ; en fait, deux endroits appelés Édom sont connus dans cette période, un situé dans le sud du Levant et autre dans le nord de Canaan. La plus ancienne référence à l’Édom du sud du Levant dans un texte écrit apparaît dans le Papyrus Anastasi VI, un rapport du Nouvel Empire égyptien daté de « l’an 8 », très probablement du règne de Merneptah (n° 3 dans le tableau ci-dessous). Il enregistre le passage de quelques groupes pastoraux à la frontière orientale de l’Égypte pour abreuver leur bétail; ils sont identifiés comme les « tribus des Shasu d’Édom (’idm) », écrit avec les déterminatifs de « peuple étranger » pour Shasu et de « terre étrangère » pour Édom. Les Shasu d’Édom sont ici signalés comme étant entrés par un fort situé à Tjekou, avec une destination vers les « piscines » de Pi-Atum, également à Tjekou. Le nom Tjekou est généralement identifié au Wadi Tumilat, tandis que Pi-Atum est probablement le Tell er-Ratabi moderne, à l’extrémité orientale du wadi (HOFFMEIER 2005 : 58-68). Ce cadre géographique suggère que ces groupes de Shasu ont probablement erré dans le nord de la péninsule du Sinaï avant d’atteindre la frontière orientale de l’Égypte ; cependant, il est impossible de connaître à partir du texte l’étendue de leurs mouvements pastoraux ni de savoir s’ils venaient du Sinaï ou du sud de la Transjordanie. GOEDICKE (1987 : 89-91) a noté à juste titre l’improbabilité d’une migration nomade couvrant les 500 km de distance réelle entre l’Arabah et la frontière égyptienne, suggérant plutôt que les Égyptiens utilisaient ici le terme ’idm comme équivalent sémitique de l’égyptien dšrt, « terre rouge ». Outre le fait qu’il n’y a aucune raison pour qu’un scribe égyptien choisisse d’écrire un mot sémitique pour « désert » (COOPER 2020 : 217-218), rien dans le Papyrus Anastasi VI ne permet de situer Édom dans le sud de la Transjordanie ; ces groupes Shasu édomites sont plutôt présentés comme vivant dans le nord du Sinaï, dans la sphère d’influence égyptienne.
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