Lois somptuaires et comportement économique des élites de la Rome républicaine

Dans le domaine du luxe alimentaire, que les lois somptuaires ont tenté avec constance de réguler du début du II e  siècle à Auguste, le I er  siècle voit se produire deux phénomènes nouveaux : la rupture du consensus politique sur la législation, et une mutation économique et sociale qui fait des s...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Coudry, Marianne
Formato: Artículo publishedVersion Artículo evaluado por pares
Lenguaje:Español
Publicado: Facultad de Filosofía y Letras, Universidad de Buenos Aires 2018
Materias:
Acceso en línea:https://revistascientificas.filo.uba.ar/index.php/analesHAMM/article/view/4299
https://repositoriouba.sisbi.uba.ar/gsdl/cgi-bin/library.cgi?a=d&c=moderna&d=4299_oai
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Sumario:Dans le domaine du luxe alimentaire, que les lois somptuaires ont tenté avec constance de réguler du début du II e  siècle à Auguste, le I er  siècle voit se produire deux phénomènes nouveaux : la rupture du consensus politique sur la législation, et une mutation économique et sociale qui fait des sénateurs, jusque-là seulement consommateurs de ces denrées raffinées pour leurs banquets, des producteurs. Cette étude analyse leur implication dans cette activité nouvelle, que Varron théorise sous le nom de pastio uillatica, et qui connaît son expression la plus visible, et aussi la plus décriée, dans le développement des viviers qu’abritaient leurs villas maritimes. Elle croise approche économique, approche sociale et approche culturelle pour tenter de rendre compte de ces singularités, et conclut que la pénétration des élites sénatoriales dans les circuits économiques du luxe alimentaire a consolidé sa valeur sociale et culturelle, rendant inopérante toute tentative pourlimiter ses manifestations.