Les comuneros qui sont-ils? Constitution de recensements et division des terres des “communautés indigènes” à Cordoba, Argentine (1880-1900).

Pendant les années 1880-1890 et à partir d’une loi provinciale de 1881 s’exécuta à Córdoba l’expropriation et la division des terres appartenant aux communautés indigènes. Fait qui coïncide avec un processus de politiques similaires qui ont été menées à l’époque dans différents pays d’Amérique Latin...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Tell, Sonia
Formato: Artículo revista
Lenguaje:Español
Publicado: Facultad de Filosofía y Letras, Universidad de Buenos Aires 2014
Materias:
Acceso en línea:http://revistascientificas.filo.uba.ar/index.php/esnoa/article/view/1111
Aporte de:
Descripción
Sumario:Pendant les années 1880-1890 et à partir d’une loi provinciale de 1881 s’exécuta à Córdoba l’expropriation et la division des terres appartenant aux communautés indigènes. Fait qui coïncide avec un processus de politiques similaires qui ont été menées à l’époque dans différents pays d’Amérique Latine. Cette expropriation provoquant la désarticulation de la propriété collective des terres, une partie significative des terres furent vendues, imposa aux membres de la communauté la propriété privée et individuelle. Nous soutenons dans cet article que les droits des terres de “comuneros” (membres de la communauté) ont été redéfinis non seulement en application de cette loi, mais aussi pour l’agence des membres des communautés qui ont eux-mêmes surveillé, négocié et confronté des différentes positions tout au long du processus. Nous abordons un moment clé de ce processus de définition des droits de terres: constitution et révision de recensements des communautés. Moment très controversé qui donna un contenu concret à la catégorie de “comunero” c’est-à-dire il définit qui étaient les membres de la communauté qui avaient droit de recevoir une partie des terres divisées aussi comme un pourcentage de l’argent obtenu des terres vendues.