Étrangers, originaires et propriétaires dans la “quebrada” de Humahuaca, Jujuy (XVIIème et XVIIIème siècles)

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, un certain nombre de conflits ruraux ont secoué différentes parties de la province de Jujuy. Les demandes paysannes avaient le bail comme l’un de ses axes principaux. Celui-ci était l’une de principales voies d’absorption de l’excès productive des unités...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Sica, Gabriela
Formato: Artículo revista
Lenguaje:Español
Publicado: Facultad de Filosofía y Letras, Universidad de Buenos Aires 2014
Materias:
Acceso en línea:http://revistascientificas.filo.uba.ar/index.php/esnoa/article/view/1108
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Descripción
Sumario:Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, un certain nombre de conflits ruraux ont secoué différentes parties de la province de Jujuy. Les demandes paysannes avaient le bail comme l’un de ses axes principaux. Celui-ci était l’une de principales voies d’absorption de l’excès productive des unités domestiques paysanne, de la part des propriétaires. Différents travaux ont rendu compte de ses caractéristiques pour ce siècle-là et tout particulièrement pour la région de la Puna de Jujuy. Pendant la période coloniale, cette région fut l’espace d’une de plus grandes “encomiendas” de la gobernación du Tucumán, ses encomenderos étant les principaux propriétaires terriens de la Puna. C’est pour cette raison que Madrazo (1982) a souligné l’existence d’un lien étroit entre le système de l’encomienda de service personnel avec le surgissement du péonage par dettes et le système de bail qui se sont développés au XIXème siècle. Cependant, on sait peu sur cette relation dans les régions voisines qui ont eu des trajectoires historiques similaires. Le but de cet article est d’analyser quelques-unes des caractéristiques de l’accès à la main d’ouvre dans les propriétés (privées et communales) de la Quebrada de Humahuaca au XVIIIème siècle, en tant que moyen de reconstruction de la relation entre les communautés autochtones, les forasteros et les propriétaires espagnols. Nous nous consacrerons tout spécialement au cas de l’encomienda de Humahuaca.