Modus tollens, the holism of Duhem-Quine and the social sciences: le holisme de Duhem-Quine et les sciences sociales

L’idée que l’inférence scientifique revient à appliquer le Modus Tollens à des énoncés donnés jouit aujourd’hui d’un statut canonique dans les sciences sociales. Cette idée demande que des énoncés sur le monde disposent d’un capital de conséquences empiriques capable d’être isolé et dit comme leur é...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Renan Freitas Springer de, Ana Cristina Collares Murta
Formato: Artículo científico
Publicado: Universidade do Estado do Rio de Janeiro 2001
Materias:
Acceso en línea:http://www.redalyc.org/articulo.oa?id=21844206
http://biblioteca.clacso.edu.ar/gsdl/cgi-bin/library.cgi?a=d&c=br/br-022&d=21844206oai
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Descripción
Sumario:L’idée que l’inférence scientifique revient à appliquer le Modus Tollens à des énoncés donnés jouit aujourd’hui d’un statut canonique dans les sciences sociales. Cette idée demande que des énoncés sur le monde disposent d’un capital de conséquences empiriques capable d’être isolé et dit comme leur étant propre. Mais, selon la vision holistique des connaissances proposée par Duhem-Quine, cette demande ne peut pas être satisfaite. Dans cet article, on discute les implications, pour les sciences sociales, de la critique holistique du modèle canonique d’inférence scientifique, compte tenu que deux ouvrages essentiels dans ce domaine des connaissances, Le Suicide, d’Émile Durkheim, et L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, de Max Weber, sont tous deux tributaires du modèle canonique cité.