Le choix de l'immobilier des villes andines comme mode de blanchiment des profits de la drogue
Jusqu'à présent, peu de travaux ont été consacrés à l'utilisation des revenus de la drogue, dans les villes du Nord comme du Sud. Or, aujourd'hui, blanchir de l'argent "sale" a pour effet de dynamiser une urbanisation confrontée à l'effacement de l'Etat et à l...
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| Autores principales: | , |
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| Formato: | text |
| Lenguaje: | FR |
| Publicado: |
1998
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| Materias: | |
| Acceso en línea: | http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010016616 http://biblioteca.clacso.edu.ar/gsdl/cgi-bin/library.cgi?a=d&c=fr/fr-001&d=010016616oai |
| Aporte de: |
| Sumario: | Jusqu'à présent, peu de travaux ont été consacrés à l'utilisation des revenus de la drogue, dans les villes du Nord comme du Sud. Or, aujourd'hui, blanchir de l'argent "sale" a pour effet de dynamiser une urbanisation confrontée à l'effacement de l'Etat et à l'application de programmes d'ajustement structurel. En prenant pour référence la situation des espaces urbains de la région des Andes, le propos de cet article sera double : d'une part, montrer que l'économie du blanchiment ne se réduit pas à la sphère financière mais qu'elle comporte aussi des aspects productifs dont les activités immobilières (construction, promotion) bénéficient largement ; d'autre part, en plus de l'observation des dynamiques d'accumulation induites par le recyclage du "narcocapital", analyser les logiques économiques voire les comportements extraéconomiques, qui incitent les réseaux de blanchiment à choisir le bâti urbain. (Résumé d'auteur) |
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